Les arts divinatoires primitifs
Les arts divinatoires primitifs
Une brève chronologie de l’histoire de la divination nous permet de remonter à ses origines lointaines. La pratique de ces méthodes est vraiment très ancienne. C’est ce qui explique la multitude d’arts et de méthodes divinatoires. Les arts les plus anciens, particulièrement ceux qui caractérisent un peuple sont considérés comme étant primitif. Nous vous proposons d’en découvrir quelques uns.
Le chamanisme
Le chamanisme n’est pas la plus vieille des méthodes de divination, mais elle demeure l’une des mieux construite. Le culte de la divination repose sur un seul homme, le chaman. Ce dernier, à l’image du voyant moderne disposait d’un certain nombre de moyens mythiques.
A la différence des arts divinatoires actuels, les arts divinatoires primitifs sont très ancrés sur l’aspect spirituel de la vie de l’homme. Le devin ne se contente pas de prédire un certain avenir, il s’intéresse au consultant et d’une certaine façon le soigne de ses maux.
Cette attitude décrit assez bien les fonctions du chaman. Son rôle est :
- De protéger le peuple des maléfices et des différents sortilèges,
- De prédire les différentes périodes de joie et de peine qui vont s’abattre sur le peuple,
- De servir d’intermédiaire entre les dieux et les membres du clan….
Sa fonction n’est donc pas des moindres. Mais l’Asie n’est pas la seule région où les arts divinatoires primitifs ont été pratiqués.
La voie Huna
A quelques mers de l’Asie, les Hawaïens pratiquaient également leur technique de divination. Comme pour tout art divinatoire primaire, l’aspect spirituel de la vie est toujours mis en avant. La voie Huna est une méthode basée sur le développement de l’homme afin qu’il devienne un être meilleur, et que ses désirs se concrétisent.
Pour la mettre en pratique, il faut maitriser trois aspects de sa vie traduit par :
- L’Unihipili ou la voie du subconscient,
- L’Uhane ou la voie du moi médian,
- L’Aumakua ou le moi supérieur.
Un travail fastidieux commençait pour qui s’engageait sur cette voie. Par ailleurs, notez que la voie divine du Huna, à l’image de la chirologie, permet de changer et de mieux se connaitre.
En Afrique aussi de nombreuses arts primitifs à présent tombé dans l’usage populaires œuvrent au bien être des citoyens.
Le tshivenda
A l’image des méthodes de divination portés sur les symboles, le tshivenda permet d’avoir des éclaircissements à propos de son passé et de son futur par le biais d’une méthode simple. Il s’agit du jet de pierres. Mais il ne s’agit pas de n‘importe qu’elle pierre. Elles ont la particularité d’être :
- Destinées au tirage, avec un design particulier, elles sont gravées de symboles à l’image de leur sens,
- Elles sont au nombre de cinq,
- Chacune à un sens et en fonction de sa position dans le tirage peut être interprétée d’une façon ou d’une autre.
C’est une méthode que les sorciers de l’Afrique du Sud maitrisaient parfaitement car elle avait d’abord à l’origine de sa création un but thérapeutique. C’est un art qui a évolué mais n’a pas disparu.
La particularité de tous ces arts, est qu’ils sont tous destinés à faire de l’homme, un être bien. Ils sont faciles à comprendre mais nécessitent de longues explications. Par ailleurs ils traduisent une certaine réalité de leur époque celle du devin. Il n’était pas permis à tout le monde de diviniser, il fallait s’en remettre au pouvoir d’un seul être.